jeudi 14 novembre 2013

Solutions web 2.0 pertinentes pour les associations

Dans ce cadre du think tank Associations 2.0 porté par Generali et LE RAMEAU, SDE Consulting a réalisé une étude auprès d’associations et d’éditeurs afin d’identifier les solutions pertinentes pour les projets collaboratifs des associations.  





Les éléments clés de cette étude sont les suivants :

Des enjeux de pérennité pour les associations
Les enjeux majeurs et stratégiques des associations sont liés à leur pérennité. Cette pérennité peut être vue sous l’angle financier mais également sous l’angle du recrutement ou du renouvellement des bénévoles. Les enjeux d’organisation et de collaboration apparaissent ensuite.

Des projets parfois collaboratifs aux contours imprécis
En conséquence de la priorité stratégique, les projets orientés communication et recherche de financements sont les plus nombreux et, en toute logique sont interdépendants. En effet, pour trouver de nouveaux sponsors ou mécènes, il convient de se faire connaître.
Les projets orientés sur l’organisation et la collaboration apparaissent souvent  mais leur positionnement est plus flou. Il est vrai que « organisation » et « collaboration » peuvent prendre des contours assez différents selon les contextes.

Une hésitation qui tient autant aux mentalités qu’à la jeunesse de l’offre
Nos échanges oraux pendant la phase d’enquête ont mis en évidence une hésitation, tant sur le périmètre des projets, que sur le choix des outils. Cette « hésitation » est symptomatique de l’évolution des offres collaboratives depuis l’ère du web 2.0 (explosion de l’offre, évolution des frontières entre les logiciels).

La publication sur le web reste la priorité
Par corrélation des observations précédentes, les technologies les plus utilisées et les mieux maîtrisées sont liées à la publication sur Internet (site web ou portail, news letter …) et l’usage des réseaux sociaux publics (Facebook, Twitter …). Les outils de collectes de dons et de fundraising sont de plus en plus  connus et utilisés ou en phase  de l’être.

Une utilisation faible et hétérogène des outils collaboratifs
Les outils collaboratifs utilisés sont plutôt orientés sur l’échange de fichiers. Dropbox et Drive (Google) par exemple sont assez bien connus. Au-delà du partage de fichiers, il y a une plus grande frilosité : les agendas partagés sont rares, l’utilisation des messageries instantanées (chat) ou de communication vidéo (Skype) n’est pas très fréquente même si les outils sont connus dans la sphère personnelle.
La dimension « Réseau Social Interne » est peu présente et peu connue alors qu’elle pourrait être la base de nombreux niveaux de collaboration (salariés, bénévoles, bénéficiaires, partenaires) et certaines offres sont gratuites (Yammer). L’usage d’outils de gestion de projets est extrêmement rare.

L’offre (analysée dans cette étude) spécifiquement dédiée aux associations  est réduite
Bien que certains éditeurs annoncent une offre dédiée aux associations, elle est en réalité souvent commune avec celles des entreprises, tout étant capable de servir des usages associatifs.  Cependant de nombreuses solutions « génériques » ont des références significatives dans le secteur associatif, preuve qu’elles peuvent répondre aux besoins.

La gestion des adhérents, bénévoles et bénéficiaires reste un pilier du système d’information des associations
Tout ce qui est du ressort de la gestion d’adhérents est géré de façon hétérogène (du fichier Excel à Salesforce qui est un logiciel de gestion de la relation client plutôt connu dans le domaine commercial).
Le marché manque sans doute de solutions qui prendraient en compte : la gestion des acteurs (dans une acceptation large) tout en offrant des fonctions de collaboration sociale, de partage documentaire et de gestion simplifiée de projets. Quelques solutions vont dans ce sens (Civisphère).

Les projets d’évolution du système d’information doivent identifier les usages majeurs et les briques informatiques qui vont leur  servir de pivot
Les projets sont le plus souvent confrontés à une adaptation de l’existant et la nécessité de faire fonctionner ensemble différents logiciels. Il est par conséquent fondamental, lors d’un projet, de vérifier que les usages stratégiques de l’association sont couverts par une ou des briques majeures et pérennes. Si c’est le cas, il est possible d’enrichir le système, sinon il est préférable de le repenser.
Cette tendance : « gérer son système d’information en légos » n’est pas nouvelle mais est accentuée par le développement des offres issues du cloud computing et surtout place la responsabilité beaucoup plus souvent chez l’utilisateur (alors qu’elle était auparavant chez l’informaticien).

L’évolution des mentalités, la veille et la formation sont un cocktail gagnant pour le développement des pratiques collaboratives, elles-mêmes génératrices de valeur
Le partage d’expériences initié au sein du think tank Associations 2.0 est un des moyens pour les associations de continuer à s’informer et de se former sur le potentiel des technologies 2.0.
L’espace collaboratif Associations 2.0 ouvert à cette occasion démontre qu’un réseau de type « social » et « collaboratif » est un outil incontournable à notre époque.


Pour toute question concernant cette étude, contacter :
Hervé BEBIN
SDE Consulting
Tél 01-40-26-94-66

Pour télécharger le rapport d’étude


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