Dans ce cadre du think tank Associations 2.0 porté par Generali et LE RAMEAU, SDE Consulting a réalisé une étude auprès d’associations et d’éditeurs afin
d’identifier les solutions pertinentes pour les projets collaboratifs des
associations.
Les éléments clés de cette
étude sont les suivants :
Des enjeux de pérennité pour les
associations
Les
enjeux majeurs et stratégiques des associations sont liés à leur pérennité.
Cette pérennité peut être vue sous l’angle financier mais également sous
l’angle du recrutement ou du renouvellement des bénévoles. Les enjeux
d’organisation et de collaboration apparaissent ensuite.
Des projets parfois collaboratifs aux
contours imprécis
En
conséquence de la priorité stratégique, les projets orientés communication et
recherche de financements sont les plus nombreux et, en toute logique sont
interdépendants. En effet, pour trouver de nouveaux sponsors ou mécènes, il
convient de se faire connaître.
Les
projets orientés sur l’organisation et la collaboration apparaissent
souvent mais leur positionnement est
plus flou. Il est vrai que « organisation » et « collaboration » peuvent
prendre des contours assez différents selon les contextes.
Une hésitation qui
tient autant aux mentalités qu’à la jeunesse de l’offre
Nos
échanges oraux pendant la phase d’enquête ont mis en évidence une hésitation,
tant sur le périmètre des projets, que sur le choix des outils. Cette «
hésitation » est symptomatique de l’évolution des offres collaboratives depuis
l’ère du web 2.0 (explosion de l’offre, évolution des frontières entre les
logiciels).
La publication sur le web reste la priorité
Par
corrélation des observations précédentes, les technologies les plus utilisées
et les mieux maîtrisées sont liées à la publication sur Internet (site web ou
portail, news letter …) et l’usage des réseaux sociaux publics (Facebook,
Twitter …). Les outils de collectes de dons et de fundraising sont de plus en
plus connus et utilisés ou en phase de l’être.
Une utilisation
faible et hétérogène des outils collaboratifs
Les
outils collaboratifs utilisés sont plutôt orientés sur l’échange de fichiers.
Dropbox et Drive (Google) par exemple sont assez bien connus. Au-delà du
partage de fichiers, il y a une plus grande frilosité : les agendas partagés
sont rares, l’utilisation des messageries instantanées (chat) ou de
communication vidéo (Skype) n’est pas très fréquente même si les outils sont
connus dans la sphère personnelle.
La
dimension « Réseau Social Interne » est peu présente et peu connue alors
qu’elle pourrait être la base de nombreux niveaux de collaboration (salariés,
bénévoles, bénéficiaires, partenaires) et certaines offres sont gratuites
(Yammer). L’usage d’outils de gestion de projets est extrêmement rare.
L’offre (analysée
dans cette étude) spécifiquement dédiée
aux associations est réduite
Bien
que certains éditeurs annoncent une offre dédiée aux associations, elle est en
réalité souvent commune avec celles des entreprises, tout étant capable de
servir des usages associatifs. Cependant
de nombreuses solutions « génériques » ont des références significatives dans
le secteur associatif, preuve qu’elles peuvent répondre aux besoins.
La gestion des adhérents, bénévoles et
bénéficiaires reste un pilier du système d’information des associations
Tout
ce qui est du ressort de la gestion d’adhérents est géré de façon hétérogène
(du fichier Excel à Salesforce qui est un logiciel de gestion de la relation
client plutôt connu dans le domaine commercial).
Le
marché manque sans doute de solutions qui prendraient en compte : la gestion
des acteurs (dans une acceptation large) tout en offrant des fonctions de
collaboration sociale, de partage documentaire et de gestion simplifiée de
projets. Quelques solutions vont dans ce sens (Civisphère).
Les projets
d’évolution du système d’information doivent identifier les usages majeurs et
les briques informatiques qui vont leur
servir de pivot
Les
projets sont le plus souvent confrontés à une adaptation de l’existant et la
nécessité de faire fonctionner ensemble différents logiciels. Il est par
conséquent fondamental, lors d’un projet, de vérifier que les usages stratégiques
de l’association sont couverts par une ou des briques majeures et pérennes. Si
c’est le cas, il est possible d’enrichir le système, sinon il est préférable de
le repenser.
Cette
tendance : « gérer son système d’information en légos » n’est pas nouvelle
mais est accentuée par le développement des offres issues du cloud computing et
surtout place la responsabilité beaucoup plus souvent chez l’utilisateur (alors
qu’elle était auparavant chez l’informaticien).
L’évolution des mentalités, la veille et la
formation sont un cocktail gagnant pour le développement des pratiques
collaboratives, elles-mêmes génératrices de valeur
Le
partage d’expériences initié au sein du think tank Associations 2.0 est un des
moyens pour les associations de continuer à s’informer et de se former sur le
potentiel des technologies 2.0.
L’espace
collaboratif Associations 2.0 ouvert à cette occasion démontre qu’un réseau de
type « social » et « collaboratif » est un outil
incontournable à notre époque.
Pour toute question concernant
cette étude, contacter :
Hervé
BEBIN
SDE
Consulting
Tél
01-40-26-94-66
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire